francois mesnard vous explique comment eviter de transmettre ses propres blessures a nos enfants

Être parent aujourd’hui : comment ne pas transmettre ses blessures ?

Être parent est sans doute l’un des plus grands défis de notre époque. Entre le poids des responsabilités, les exigences sociales et le besoin profond de bien faire, de nombreux parents se retrouvent confrontés à une réalité intérieure complexe : leurs propres blessures non résolues.

Et si l’éducation d’un enfant était aussi une occasion unique de grandir soi-même ?
Dans cet article, nous allons explorer comment il est possible, en tant que parent, d’éviter de transmettre à son enfant ses blessures émotionnelles, tout en cultivant un lien sain, sécurisant et authentique.

Pourquoi nos blessures ressurgissent dans la parentalité

Devenir parent ne fait pas que « changer la vie » : cela réactive des mémoires profondes. L’arrivée d’un enfant vient souvent réveiller, parfois brutalement, des expériences passées – des colères refoulées, des besoins non écoutés, des manques d’affection, voire des peurs anciennes.

Cela ne signifie pas que nous sommes de « mauvais parents », mais simplement que notre inconscient rejoue parfois d’anciens scénarios. Le problème, c’est que sans conscience, ces schémas peuvent s’imposer à nos enfants, comme s’ils devenaient le réceptacle de nos non-dits.

francois mesnard vous explique comment eviter de transmettre ses propres blessure a nos enfants

Prendre conscience sans culpabiliser

La première étape pour ne pas transmettre ses blessures est l’observation bienveillante.
Il ne s’agit pas de se juger ou de chercher une perfection illusoire, mais de prendre conscience de ses réactions automatiques :

  • Est-ce que je m’énerve plus vite que je ne le voudrais ?

  • Est-ce que je ressens une peur démesurée quand mon enfant prend un risque ?

  • Est-ce que j’attends de lui qu’il m’écoute comme je n’ai pas été écouté ?

Ce type de réflexion ne doit pas nourrir la culpabilité, mais ouvrir un espace de transformation. Nos réactions ne nous définissent pas. Elles sont simplement le signe qu’un travail intérieur est possible.

Le rôle du corps dans la régulation émotionnelle

Nos blessures ne sont pas seulement psychologiques. Le corps est leur mémoire silencieuse.
Tensions, crispations, respiration bloquée, agitation… tous ces signaux corporels sont des portes d’entrée pour réguler nos émotions.

Des pratiques comme la kinésiologie permettent justement de libérer ces mémoires émotionnelles par le corps, sans avoir besoin de revivre les événements douloureux. Elles redonnent au parent une capacité d’apaisement et de centrage, indispensable pour transmettre un cadre rassurant à l’enfant.

Apprendre à se réguler avant de chercher à réguler son enfant

Lorsqu’un enfant « déborde », pleure, crie ou refuse, notre réaction immédiate est souvent de vouloir le contrôler : « calme-toi », « obéis », « arrête ».
Mais un enfant n’a pas encore les capacités neurologiques de se réguler seul. Il a besoin d’un adulte capable de lui offrir une présence stable et contenante.

Cela suppose que le parent soit capable de se réguler lui-même.

  • Respirer profondément avant de réagir.

  • Prendre une pause pour revenir à soi.

  • Se poser la question : « Est-ce que je réagis à mon enfant… ou à mon passé ? »

C’est une pratique quotidienne, parfois exigeante, mais profondément libératrice.

Créer un lien d’attachement sain

L’objectif n’est pas de devenir un parent parfait, mais un parent suffisamment conscient.
Un parent capable de dire :

« Je suis désolé, j’étais fatigué, j’ai crié trop fort. Ce n’est pas ta faute. »

Cette capacité à réparer le lien, à nommer ce qui s’est passé, est ce qui construit une relation de confiance durable. Elle montre à l’enfant qu’on peut faire des erreurs, mais aussi apprendre et grandir ensemble.

comportement nocifs des parents jusqu'a que l'un d'eux change et permette a son enfant de gagner en confiance

Accepter d’être aidé

Enfin, ne pas transmettre ses blessures, c’est aussi savoir demander du soutien.
Que ce soit par un travail thérapeutique, un accompagnement en kinésiologie, la méditation, des groupes de parole ou simplement l’écoute d’un proche, il est précieux de ne pas rester seul face à ses difficultés.

Conclusion : transmettre le meilleur de soi

Ne pas transmettre ses blessures ne signifie pas être sans faille. Cela veut dire choisir consciemment de ne pas les laisser diriger nos gestes éducatifs.
C’est offrir à son enfant un espace plus libre, plus léger… et plus aimant.
Et c’est aussi l’occasion de guérir en chemin, avec lui.

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Une séance dure entre
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